Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

new wave - Page 2

  • The xx

    Très hype en ce moment voici le groupe The xx, quatuor britannique absolument mixte alternant chant masculin et féminin.

    J’imagine que dans les milieux branchés on doit prononcer le nom du groupe the dobeule ex ou kekchose d’approchant, ce qui doit être plus facile que zi ecksecks ! A moins que des passionnés de chiffres, également nostalgiques de la Rome Antique, lisent the twenty

     

    En tout cas, séduit par les morceaux « Crystalised » et surtout « Basic Space », de purs concentrés de new wave et de cold wave du début des 80’s, je me suis lancé dans l’écoute du premier album du groupe. Mais l’ennui a fini par me gagner, malgré les guitares éthérées, les basses à la manière de The Cure ou Joy Division, la boîte à rythme, qui n’en est pas vraiment une d’ailleurs mais plutôt une sorte de « batterie synthétique de poche » -voir la vidéo-, le chant neurasthénique, les nappes brumeuses de synthés… L’ensemble est plutôt lent et le minimaliste des chansons finit par être lassant.

    Le meilleur titre reste « Basic Space ».

    Et en tant que fan invétéré de The Cure, je ne peux m’empêcher de voir dans les premières images de la vidéo un clin d’œil appuyé aux paroles de la chanson « 10 :15 Saturday Night » : « and the tap drips, drips, drips ,drips… » :)

     

    http://www.myspace.com/thexx

  • Les Fils de Joie

     

    Requin 1.jpghttp://filsdejoie.e-monsite.com/

    J’ai créé ce site consacré au groupe culte new wave et rock Les Fils de Joie après être entré en contact, grâce aux hasards du net, avec leur ancien chanteur et guitariste Olivier. Vive internet ! :-)

    Peut être que vous connaissez leurs chansons « Adieu Paris » ou « Tonton Macoute » sorties dans la première moitié des années 80.

    « Adieu Paris » commence comme un cliché de la capitale : « La Tour Eiffel, la Tour Montparnasse » , mais dès la phrase suivante, on découvre que le narrateur tergiverse sur le meilleur moyen d’en finir avec la vie.

    L’humour noir et décalé était une des caractéristiques du groupe.

    « Tonton Macoute » est un portrait au vitriol des membres de la milice des Duvalier, père et fils, qui semaient la terreur en Haïti à l’époque.

    «  Avec mon couteau de commando, s’il y a des dissidents je torture, il y a des années que ça dure, avec mon couteau c’est facile, facile, facile. »

    Et tout ça sur un rythme guilleret et exotique.

    Les Fils de Joie n’ont jamais explosés commercialement, mais ils sont devenus un vrai groupe culte, connus de quelques initiés suffisamment curieux pour découvrir autre chose que la variété FM, et ils sont découverts par de nouveaux aficionados, grâce au net notamment.

    Désormais, ils ont un site qui leur est entièrement consacrés, avec des infos de première main puisqu’elles viennent de leur ex chanteur :-)

    A consulter également : Le MySpace officiel créé tout récemment par Olivier.

    La page Wikipedia qui leur est consacrée.

     

     

    Tonton Macoute

     

     

    Adieu Paris

  • The Cure - Les contrastes fascinants

    4dc023a51b7ba747a6be1c411700db82.jpg

    Too old to be alternative, too alternative to be old. »

    Robert Smith.

     

    Enfin, je trouve le temps d'évoquer mon groupe préféré :-)))

    The Cure. Le groupe de Robert Smith porte bien son nom.

    Un traitement, musical, contre la médiocrité artistique, le star system, l’intelligentsia du showbiz.

    Un vrai remède à la mélancolie, malgré des textes sombres et une image gothique tenace d’ailleurs rejetée par le groupe. Paradoxe ?

    Remède, traitement, il y a forcément une addiction qui se créée.

     

    The Cure est un groupe de contrastes. C’est ce qui le rend fascinant à mes yeux.

    Il est à l’image de son chanteur. Robert Smith écrit des textes imprégnés d’un spleen baudelairien tout en étant un supporter assidu de foot, au point de suspendre des tournées lors des compétitions internationales afin de suivre les matchs !

    L’image gothique que beaucoup de fans et de journalistes veulent leur coller vient en grande partie des albums « Seventeen seconds », « Faith » et « Pornography » formant la « trilogie de glace » et réalisés au début des 80’s. Des bijoux de la cold wave, avec des textes sombres et violents, qui feraient passer les chansons de Mylène Farmer pour de joyeuses bluettes :p

    C’est oublier que le premier album du groupe sorti un an avant « Seventeen seconds » est très post punk avec une pincée de pop et révèle un sens de l’humour décalé, avec entre autre sa reprise déglinguée de « Foxy Lady » de Hendrix, « Subway song » qui cherche à faire sursauter son auditeur, ou l’instrumental clôturant l’album qui donne l’impression d’être joué par un groupe de débutants répétant dans une cave pour son premier baloche. Sans compter la pochette représentant une lampe de salon, un frigo et un aspirateur à la place des trois membres composant alors le groupe, le tout sur fond rose.

    Pas très goth tout ça ;)

    « Pornography » considéré à juste titre comme le disque le plus sombre de The Cure s’ouvre certes par ces mots : « It doesn’t matter if we all die », mais ce termine par « I must fight this sickness, find a cure ». Sombre, mais avec un brin de lumière.

     

    Contrastes sur les albums, où les ballades mélancoliques sont immédiatement suivies par des titres furieusement rock, contrastes sur scène ( il faut absolument voir The Cure sur scène, sans quoi on ne les connaît pas vraiment ) où la relative immobilité des membres du groupe ( aucune chance de voir Robert Smith plonger dans la foule ;) ) tranche singulièrement avec le punch des morceaux joués.

    Je me souviens d’un article paru dans le magazine « Paroles et Musique » en 1989 dont le titre « La violence immobile » résumait parfaitement ce contraste.

    Sur scène encore, des titres à la beauté glacée dans leur version studio comme « Charlotte sometimes » ou « A forest » deviennent de vraies bombes. La glace transformée en feu.

     

    The Cure est un peu le jouet de Robert Smith.

    Annonçant, à chaque nouveau disque la dernière tournée du groupe et un album solo éternellement reporté, il ne peut se résoudre à l’abandonner. Comme l’enfant de 49 ans qu’il est, coiffé comme un balais O Cedar et se barbouillant de rouge à lèvres, il voudra toujours jouer avec, et se jouer des pronostics des journaleux.

    Un jouet extraordinaire qui fait souvent pop, tantôt délirant, tantôt émouvant, aussi bien noir que multicolore.

     

    En vidéo, « Charlotte sometimes » en 1981, ambiance très cold wave pour ce titre inspiré du roman éponyme de Penelope Farmer.

    Et « The 13th » en 1996, pour une autre facette du groupe. Ca délire sec dans une ambiance mariachi !